La Génération Y débarque … et va révolutionner votre entreprise

En 2020 la génération Y, née entre 1977 et 1997, fournira la moitié des travailleurs. Et entre 70 et 75% en 2025. Mais l’important n’est pas la démographie, l’important c’est qu’ils conçoivent le travail différemment.

Nouvelles idées, nouvelles approches, nouvelles stratégies, nouvelles manières d’accomplir et de considérer le travail …

Scotchés à leur mobile, connectés en permanence, ils partagent, sont reliés les uns aux autres, et mènent une vie plus publique et engagée. Et ils comptent bien trouver cette approche nouvelle dans l’entreprise où ils travailleront.

Tout d’abord un petit rappel : les baby boomers sont nés avant 1965, la génération X entre 1966 et 1976 et la génération Y entre 1977 et 1997. Puis vient la génération Z …

De nombreux travailleurs vont prendre leur retraite et laisser la place à cette nouvelle génération Y. L’entreprise va recruter en cherchant à attirer les meilleurs collaborateurs qui vont accéder progressivement aux fonctions de management. Cela va générer toute une série de changements dans la manière dont les salariés travaillent, les cadres dirigent et les entreprises sont organisés et managées. Leur génération a grandi dans un environnement différent, biberonnée aux technologies sociales et collaboratives, qui contribuent à l’accélération du changement. Elle apporte une nouvelle attitude envers le travail, de nouvelles attentes, un ensemble de valeurs différent et un autre regard sur la manière de travailler. C’est leur norme et ce qu’ils attendent de leur cadre de travail. La transition vers de nouveaux modes de travail est déjà en route.

La génération Y jouira de conditions de travail flexibles : il travaille n’importe quand, n’importe où en donnant la priorité aux résultats obtenus par rapport aux moyens utilisés. Adepte du travail modulaire, il choisit les projet sur lesquels il travaille comme un travailleur indépendant. Il les repère et choisit ceux qui l’intéresse. Il partage les informations et valorise son engagement quand ses idées sont validées par ses pairs ou supérieurs. Ces voies de communication et de collaboration ouvertes, il devient plus efficace. L’entreprise en bénéficie aussi car le partage n’est pas seulement un nouveau comportement mais un avantage concurrentiel : nouvelles innovations, offres de services, opportunités, solutions de réduction des coûts. Les vrais leaders vont émerger, ce peut être n’importe quel salarié et pas forcément les managers. Ils ne sont plus nommés mais se révèlent à leur capacité à créer un entourage de suiveurs. Son savoir ne s’arrête pas aux connaissances emmagasinées lors de ses études mais se prolonge avec la capacité d’appliquer ce qu’il sait à des scénarios nouveaux et uniques. La question n’est pas ce qu’il sait mais ce sa capacité à s’adapter. Le salarié de la génération Y sera capable d’apprendre auprès de ses collègues et leur enseigner divers sujets. Grâce aux plateformes collaboratives il pourra aisément demander de l’aide en faisant appel à l’intelligence collective de ses pairs.

Salariés de l’avenir, les représentants de la génération Y vont disposer d’une puissance telle qu’ils vont obliger les organisations à s’adapter plus vite. Ils vont partager le travail avec des millions de représentants d’autres générations. Qui devront développer de nouvelles attitudes et une nouvelle façon de travailler. Qu’ils y aient 25 ou 65 ans.

Cet article est inspiré du livre de Jacob Morgan : « l’avenir du travail », aux éditions Pearson (2016).

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