Vos ados sont des stars !

Les marques prêtent aux millennials des envies, des habitudes et des ambitions disruptives, et développent donc des stratégies et des offres adaptées pour les attirer et fidéliser. Mais les millennials deviennent vieux, constate le New-York Times. Leurs vétérans travaillent et approchent de la quarantaine.

La relève débarque, mais peine encore à trouver un nom, d’autant plus qu’on ne sait pas précisément à quelle date commence cette nouvelle génération. Est-ce avant ou après 2 000 ? Alors que la guerre des dates fait rage, voyons plutôt comment le comportement des ados préfigure les usages de demain.

Une longueur d’avance sur les usages du futur
Les 13 – 18 ans ne font pas partie du cœur de cible de nombreuses marques, ils n’ont pas d’autonomie financière et sont en pleine construction identitaire. Oui mais ils sont les clients demain, vos futurs collaborateurs et vos prochains concurrents. Certains de leurs usages s’immiscent déjà dans les comportements des autres générations, notamment ceux de leurs parents.
Certaines marques ont bien compris l’intérêt d’intégrer ces nouveaux usages : l’arrivée des émojis sur Facebook (qui ne proposait que des « like ») n’est pas anodine. Si vous postez un émoji de pizza sur twitter, vous verrez apparaître dans votre fil d’actualité des annonces de livraison de pizza à domicile.

Les postmillennials, les millennials 2.0
Ce sont les jeunes nés autour de 2000, ayant toujours connu les réseaux sociaux, raison pour laquelle on les appelle aussi les « snappies », à cause de leur intérêt pour snapchat. S’ils s’inscrivent dans la continuité des millennials, c’est de façon exacerbée : prise de recul par rapport à une société d’hyperconsommation, nécessité de donner du sens et de créer du lien, émotion comme élément relationnel et créatif central.  Ils expérimentent, affirment et enracinent tout ce qu’ont expérimenté leurs aînés.

Vers une économie de partage
Les postmillennials ont grandi avec une conscience aigüe de l’obsolescence et de la nécessité de dépasser le rapport à la propriété. Ils adoptent la multipropriété et choisissent de partager l’usage d’un même objet ou service (comme un abonnement groupé à Deezer ou Netflix) plutôt que de le posséder.
Le lien à l’objet est réinvesti, dans sa dimension pragmatique et émotionnelle en devenant le support d’une multiexpérience. Ce nouveau mode de consommation bouleverse le rapport à l’objet, mais aussi à l’expérience client. Les objets s’émancipent de leur dimension matérielle pour devenir « trans-lationnel » en créant du lien.

Identifier les bons insights pour les usages de demain
La multipropriété va-t-elle devenir un standard et le multiusage une norme ? Les marques sont ainsi mises au défi par ces nouveaux comportements. Elles doivent comprendre en profondeur les usages qui en découlent : ce qui va perdurer et ce qui restera anecdotique, ce qui s’inscrit dans des tendances conjoncturelles et ce qui est davantage lié à des tendances générationnelles.

Après s’être intéressé aux ados, quelle sera la prochaine cible des marques : les babyllennials ?

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