C’est décidé, je décide … ou pas !

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision. Juste une manière de se projeter dans une situation donnée à un instant T. Et qui demande une certaine dose de courage.

« Le succès est le résultat de bonnes décisions. Les bonnes décisions sont le résultat de l’expérience. L’expérience est le résultat de mauvaises décisions ». Anthony Robbins
Il faut donc se décider. Les modes de décision qui s’offrent à nous sont nombreuses. Décider comment décider devient donc la question centrale, qui contribue à façonner la culture d’entreprise.

« On ne saura qu’après coup si la décision est bonne ou mauvaise ». Niklas Luhmann
Cette liste peut être sans fin. A chacun d‘innover et d’expérimenter. Voici quelques exemples de processus :

  1. La prise de décision autocratique
    Décider seul sans rien demander à personne : un processus rapide, qui peut être très efficace, mais prend le risque de passer à côté d’informations cruciales. Ceci peut également menacer l’implication et le bien-être des collaborateurs.
  2. La prise de décision par délégation
    Déléguer certaines décisions permet de gagner du temps et se concentrer sur les décisions essentielles. Cela motive ceux à qui la décision est déléguée mais peut être chronophage car elles ne seront jamais exécutées comme prévu.
  3. La prise décision consultative
    Certaines personnes participent à l’élaboration de la décision, qui revient au final au manager. Cela permet de rassembler tous les points de vue et motive ceux qui sont dans la boucle. Mais au détriment de ceux qui sont mis à l’écart du processus.

  4. La prise décision démocratique
    Le pouvoir de décision est transféré à la majorité grâce au vote. C’est transparent, juste et suscite respect et admiration. Mais on connaît les limites de la démocratie : vulnérabilité au lobbying interne, risque de mépris et d’oubli de la minorité, manque d’implication des « perdants » …

  5. La prise de décision par consensus
    Elle favorise l’horizontalité mais se révèle longue voire laborieuse : tout le monde participe et échange jusqu’à ce qu’un consensus qui satisfasse chacun finisse par émerger. Elle implique et valorise les parties prenantes. Les syndicats adorent.

  6. La prise de décision par consentement
    Elle vise à obtenir un accord rapide qui semble, a minima bon pour tout le monde, mais contrairement au consensus, elle laisse moins la possibilité de retoucher la décision indéfiniment. Il en résulte un équilibre dans la répartition du pouvoir au sein du groupe.

Et pourquoi pas comme dans « l’homme dé », le roman de Luke Reinhardt, ne pas jouer chaque décision au dé ? Pas la plus utilisée, c’est pourtant une méthode rapide, simple et très ludique.

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