IA … pas de doute (2)

Mon précédent article s’intéressait à l’intérêt de l’IA générative pour les professionnels. Je le complète ici en m’intéressant à l’optimisation de son intégration afin d’assurer une transition douce et maîtrisée qui corresponde à nos besoins.

La performance plutôt que la nouveauté
Il est essentiel de choisir l’outil d’IA le plus approprié, en fonction des avantages et des inconvénients des différentes solutions qui existent sur le marché.
Par exemple, si ChatGPT est le meilleur outil pour la rédaction, certains modèles traditionnels d’apprentissage en profondeur donnent de meilleurs résultats pour la fabrication des images.

Le combo ChatGPT et les data
Ça a l’air un peu technique mais reprenons l’exemple de ChatGPT : il peut ne pas être suffisant et ne constituer qu’une partie de la solution technologique. Il va décomposer les requêtes des utilisateurs ; ensuite il sera complété par l’utilisation d’une base de données vectorielles pour rechercher les meilleures réponses correspondant à ces paramètres.

N’oublions pas l’humain
La puissance de l’IA dépend de son implication. Il guide l’IA générative vers nos objectifs commerciaux, en gérant les interactions au sein des systèmes informatiques, et en concevant les actions requises pour que les données soient intégrées dans les modèles d’IA et produisent les résultats espérés.

L’importance de bien comprendre
Nous devons être capables d’expliquer la plupart des résultats et des erreurs possibles. L’XAI (Explainable artificial intelligence) décrit son objectif, sa justification et son processus décisionnel pour aider les utilisateurs humains à comprendre le raisonnement derrière les algorithmes d’IA et l’apprentissage automatique. C’est ainsi que s’acquiert la confiance.

Traçons les données
La traçabilité des données permet d’établir une trace claire depuis la source des données jusqu’aux utilisateurs finaux.
C’est un processus essentiel pour être pleinement conscient d’utiliser les bonnes données et renforcer la fiabilité des résultats acquis grâce à l’IA générative.

Soyons réalistes
Le parcours exploratoire et expérimental de l’IA générative sera long. Croire qu’elle peut produire des résultats immédiats et des rendements financiers exceptionnels conduit probablement à des déconvenues.

Un impératif commercial
L’utilisation des GenAI transcende un simple investissement technologique : c’est un impératif commercial. Mais il nécessite de comprendre les nuances de ses développements actuels et d’avoir une conscience aigüe des défis proposés.
Pour les entreprises qui parviennent à utiliser les GenAI avec succès pour atteindre leurs objectifs commerciaux, les récompenses ne peuvent être que prometteuses.

Bonus … La cité internationale de la langue française

Un ami, lecteur assidu et Axonais (merci Patrick) me faisait justement remarquer, à la suite de mon dernier article, que venait d’être inaugurée à Villers-Cotterêts la Cité Internationale de la Langue Française. Ce nouveau fleuron des monuments nationaux est encore peu connu. Nous nous y sommes transportés …

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Et pour finir en beauté … Mundolingua, le musée des langues

La langue aussi a ses musées ! Mais ils sont rares, le thème se prêtant peu à la muséographie. Ce sont des musées d’idée et de problématiques plus que des musées d’objet. A Paris, Mundolingua, le musée des langues, du langage et de la linguistique, est installé depuis 2013 à proximité du Jardin du Luxembourg et de l’église Saint-Sulpice. Mais il en existe partout dans le monde …

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Ça sert à quoi un linguiste, concrètement ?

On m’a souvent posé la question, durant la série des 10 articles que j’ai consacrée à Le français va très bien, merci, des linguistes atterrés, à quoi servait, concrètement, un linguiste. Comme il est rare que les médias leur donnent la parole, commençons par dire que c’est un métier …

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Le français n’est pas en péril face à l’extension du féminin

Le français ne connait pas de genre neutre. Il ne connait que le masculin et le féminin, mais certains noms sont invariables et désignent des individus des deux sexes (une personne). Mais le plus souvent, les noms vont par paire (une fille, un garçon). Comme nous allons le voir dans ce dernier article inspiré par la lecture de Le français va très bien, merci *, le français n’est pas en péril face à l’extension du féminin.

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Le français n’est pas massacré par les jeunes, les provinciaux, les pauvres ou les belges

Pénultième article consacré à notre belle langue et inspiré par Le français va très bien, merci *. De tout temps, on a pensé que le français était en crise. Inutile de dire que ces craintes ne reposent sur aucune observation scientifique et n’ont aucun fondement. Ces paniques séculaires, toujours les mêmes, sont finalement plutôt rassurantes.

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Le français parlé n’est pas déficient

Déjà le huitième chapitre de notre série consacrée au français, inspiré de l’ouvrage Le français va très bien, merci *. Voici un autre cliché concernant notre langue : le français parlé, avec son vocabulaire réduit, ses phrases courtes et parfois sans verbe, serait une version appauvrie de l’écrit !

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L’écriture numérique n’aime pas le français

Septième épisode de notre saga Le français va très bien, merci *. Une idée reçue galope : l’écriture numérique n’aimerait pas le français. Aujourd’hui tout le monde communique par écrit, y compris des personnes qui, autrefois, auraient pratiquement cessé d’écrire après avoir quitté l’école. Le français se construit en même temps que les usagers.

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Le français n’a pas une orthographe parfaite (2ème partie)

La langue s’est démocratisée, alors que l’orthographe n’a pas évoluée. Résultat : nous ne sommes pas tous égaux face à elle. Voici quelques pistes pour stopper sa régression, dans la suite (et fin) de ce cinquième chapitre : l’orthographe n’est pas la langue, d’après Le français va très bien, merci *, des Linguistes atterrés.

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Le français n’a pas une orthographe parfaite (1ère partie)

Plus je lis Le français va très bien, merci, des linguistes atterrés *, plus ma perception de notre langue s’en trouve modifiée. Ce livre ouvre les esprits et élargit les perspectives … comme ce cinquième chapitre : l’orthographe n’est pas la langue !

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