Dans le secret des équipes qui gagnent

Qu’est-ce qui fait gagner ? A l’approche des Jeux Olympiques et du Championnat d’Europe de football, mais surtout dans le quotidien de nos entreprises qui luttent quotidiennement pour trouver de nouveaux clients et les servir du mieux possible, on peut établir des parallèles entre sport et business. Ils se nomment cohésion & leadership.

Le syndrome de David contre Goliath
Lors de la Coupe du Monde de rugby, la modeste équipe du Portugal – les Loups –, composée pour moitié de sportifs amateurs a battu celle des Fidji, l’une des meilleurs nations (7ème au classement mondial). Comment ?
Restons dans le sport. Au début des années 2000, l’équipe de foot du Real Madrid, surnommée les Galactiques, car elle rassemblait une pléiade de stars, a rarement été à la hauteur des investissements consentis. Pourquoi ?

La recherche de la cohésion
Les entraîneurs travaillent quotidiennement à souder les collectifs.
En entreprise, le télétravail isole les employés, le turn-over augmente et empêche les liens de se renforcer, les individus d’apprendre à travailler les uns avec les autres, ce qui contribuait à les souder.

Le leader transformationnel
Lorsqu’il entraînait l’équipe de Barcelone, Pep Guardiola servait de modèle et de source d’inspiration. Lorsqu’elle croit aux compétences techniques de son leader, l’équipe donne le meilleur d’elle-même au moment décisif.
En entreprise, le leader soutient le développement personnel de chacun. Il encourage son équipe à trouver les meilleures solutions aux problèmes qui se posent.

Le leader organisationnel
Inspirer, resserrer les liens, encourager peut conduire les joueurs à une certaine complaisance et rendre les équipes moins critiques et disposées à modifier leur stratégie. Ce relâchement conduit à une réduction de l’effort collectif et une détérioration de la performance.
Le leader organisationnel doit veiller à une analyse critique des performances.

On ne naît pas leader, on le devient
Seuls 17% des leaders possèdent les 4 qualités essentielles :
– motiver sur le terrain,
– donner des conseils et une direction à suivre,
– prendre le temps de discuter en dehors du travail,
– faire le lien entre l’entreprise et l’extérieur.

Le leadership partagé
Les ressources se situent à l’intérieur de l’équipe, mais elles peuvent être freinées si le manager a peur de perdre en autorité. Si le leadership est partagé, le leader est perçu comme le plus compétent, le plus performant.
En pratique, cela consiste à faire émerger ceux qui savent créer du lien, apaiser les tensions, prendre du recul, analyser la situation pour s’adapter.

Une équipe qui gagne, c’est aussi une équipe où chacun sait ce qu’il apporte au collectif et à l’objectif.

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