Malgré les difficultés à s’écouter et à se respecter, qui gâchent les relations entre les personnes d’univers différents, nous avons tout (et tous) intérêt à nous entendre. Surtout en ce moment. Prenons l’exemple des liens intergénérationnels. 75% des Français estiment qu’ils sont essentiels. Pourtant, dans les familles comme en entreprise, rien n’est évident.
Un facteur de cohésion sociale
Le lien définit la relation tissée entre des personnes d’âges différents, reposant sur la transmission d’expérience et de savoirs via l’échange.
Dans le monde du travail, ce choc des générations est un sujet stratégique. Des différences significatives entre les générations peuvent générer des incompréhensions qui produisent amertume, découragement et finissent en clash.
Le fossé intergénérationnel
Ne pas en surestimer l’importance ! Une personne ne se définit pas par son âge et il est préférable de ne pas l’enfermer dans la case de sa génération.
Au contraire, en favorisant une meilleure compréhension qui débouche sur une collaboration fructueuse, nous renforçons les liens et développons un sentiment commun d’appartenance et de solidarité.
De quoi parle-t-on ?
On a pris l’habitude d’identifier les générations : « baby-boomers (1946-1964), X ou Why (1965-1980), Y ou Millenials (1981-1996) et Z (1997-2012) …
Vous connaissez les caractéristiques principales de chacune d’elle, intéressons-nous plutôt à ce qui peut les rassemble : la réalité, la même pour tous. Nous nous sentons concernés par un grand nombre de problématiques, comme la valeur sociale et environnementale du travail, l’avancement, le salaire, les conditions de travail, la formation, le télétravail, l’autonomie …
Les raccourcis ne résistent pas à l’analyse
Les « jeunes » seraient agiles mais individualistes, les « vieux » plus fiables mais inaptes au changement ! Mais si on prend en compte la région, le niveau d’études et la classe sociale d’origine, on superpose des calques qui donnent une vision d’ensemble très différente.
A l’intérieur d’une même classe d’âge, des divisions sociales ou des discriminations subsistent, comme des solidarités face à une menace commune.
Vers une intelligence de l’Autre »
Prenons un peu de hauteur par rapport à nos prismes culturels et imaginons que l’autre dispose, dans ses méthodes et ses comportements, de raisons et de logiques de fonctionnement avec lesquelles on peut s’entendre.
Organisons alors des espaces de conversation et d’écoute des besoins spécifiques partagés et approfondissons les sujets importants pour soi, les équipes et l’entreprise.
Une complémentarité peut naître, chaque apportant ses forces et s’enrichissant de celles des autres. Elle sera l’une des voies vers la co-construction d’un devenir désirable pour tous.