Il ne s’agit pas de transformer en plaidoyer « pro domo » chacune de vos prises de parole car personne n’a envie d’être saoulé par la liste de vos exploits. Cultiver sa « marque personnelle » ne signifie pas non plus que vous devez devenir insupportable en ramenant constamment la conversation à vous. Car quand il est bien fait, le « personal branding » ne se voit pas et rehausse la perception que les autres ont de vous.
Vous avez probablement été élevé avec l’idée que se mettre en valeur « ne se fait pas » et il peut être difficile de dépasser ce préjugé. S’il est évident que vous serez perçus négativement si vous vous comportez come un vantard, les gens vous trouveront formidable si c’est de la bouche d’un autre qu’ils entendent les mêmes choses.
Le « personal branding » se développe, comme souvent, sous l’influence de ce qui se passe aux Etats-Unis, mais aussi de la transformation numérique qui agit sur votre personnalité et sur vos actes comme une caisse de résonance. C’est une compétence qui s’acquiert en l’expérimentant, comme le reflet de votre capacité à adopter les codes du numérique et la possibilité de communiquer positivement sur votre parcours et vos compétences. Voici donc quatre idées pour améliorer votre « personal branding.
Optimiser votre profil en permanence. Votre profil sur les réseaux sociaux peut être amélioré en permanence, en reflétant au mieux vos compétences de façon agile pour rebondir plus haut et démontrer votre résilience. Aujourd’hui, on va par exemple s’intéresser d’avantage qu’auparavant au bénévolat, à la vie associative, mais aussi à vos publications et vos récompenses.
Donner une impression positive. Dans le monde numérique, tout se voit et un événement négatif peut mettre en danger le profil le plus solide. Etre positif, c’est être dans le partage et l’interaction car il faut savoir vivre avec les autres, à condition de bien maîtriser l’art du pitch et de l’instantanéité. Les réseaux sociaux expriment vos valeurs et votre capacité à agir positivement dans cet univers virtuel est primordial. Le tweet est une arme à double tranchant : celui de Christine Boutin annonçant la mort de Jacques Chirac en 2016 a créé un « bad buzz » qui lui est toujours associé.
Publier et s’exprimer. S’il existe beaucoup d’experts dans leur domaine, seuls quelques-uns réussissent à être visibles. Les portes sont grandes ouvertes pour ceux qui écrivent – je vous renvoie à mon article du 2 février 2017 : et si vous écriviez un livre ! – et le plus difficile est toujours de passer le cap de la première page. Ensuite, il suffit (ah ah) de choisir un sujet qui va intéresser, trouver des sources fiables et originales, faire le lien avec son expérience personnelle et oser se soumettre au regard de l’autre.
Savoir utiliser l’indexation. Pour être bien référencé sur les moteurs de recherche, il faut choisir les bons mots-clés. Ce sera le sujet de notre prochain article, jeudi prochain …