Vos clients sont partis, vos amis en vacances et vos enfants avec leurs potes. Et vous ? Avez-vous une bonne raison de rester au bureau ? Et de ne pas vous occuper de vos vacances avec la même créativité dynamique qui vous a permis de remporter votre dernier appel d’offres ?
Le travail peut être stressant, pas les vacances. Et si vous pensez que vous devez rester connectés en permanence avec vos clients, vous allez pourrir vos vacances et gâcher les leurs ! Pour partir l’esprit libéré, envisagez le pire, ce n’est pas si grave. Dites juste le mot « vacances » et vous vous sentirez déjà ailleurs.
Si vous ne pouvez pas vous passer de prendre des décisions car, même au mois d’août, vous restez un entrepreneur, décidez vous-mêmes de vos vacances et de ce que vous en ferez. Une fois sur place, ne cherchez pas à tout contrôler, détendez-vous et faites confiance, apprenez à déléguer, cela vous servira les onze autres mois. Ne soyez pas rigide, évitez les contraintes inutiles et énergivores, les journées au contenu millimétré et les activités méticuleusement planifiées qui génèrent ratage, plantage et frustration.
Organisez juste le nécessaire pour les préparer, anticipez le minimum pour que ça se passe bien. Retrouvez les vertus de la lenteur, expérimentez les joies de la glandouille, céder voluptueusement à la flemme. Laissez-vous gagner par la rêverie, l’irréel et l’éthéré. Oubliez les adjectifs : pragmatique, indispensable, urgent, impactant pour passer à l’action : bullez, glandez, traînez, lézardez, peignez la girafe …
Et si vous voulez vraiment planifier quelque chose, occupez-vous plutôt de votre retour avant de partir. Planifiez des rencontres pour bien redémarrer, et les prochaines actions à entreprendre. Et vous serez en pleine forme pour attaquer.
Que tout cela soit clair dans votre tête. C’est une question d’équilibre (merci Francis). Allez filez maintenant !
Bonnes vacances ! See you à la rentrée.