Bloc-notes culturel du 19 mai 2025, un sacré contraste

Chaque lundi, quoi de neuf du côté des livres, du cinéma, du théâtre, des expos, des disques … de la vie quoi !

📽️ Vu « Partir un jour” avec Juliette Armanet, Bastien Bouillon, Dominique Blanc et François Rollin. Le film musical, présenté pour la soirée d’ouverture du festival de Cannes, m’a enchanté par le mélange des scènes parlées et chantées, la légèreté pop et nostalgique – qui n’exclut pas la profondeur de l’histoire et des personnages – qui traverse tout le film.
Contraste avec “Mission Impossible”, THE blockbuster de l’année (et dernier épisode de la franchise). Moins de cascades, moins d’humour et d’autodérision, moins de bonnes idées de mise en scène, bref moins de talent mais pourtant je ne me suis pas ennuyé une minute. Bizarre !

🎭 Vu « L’histoire d’un Cid”, au théâtre des Amandiers à Nanterre. Comment faire d’un chef d’oeuvre classique (avec les bonnes et les mauvaises raisons de voir ou ne pas voir la pièce) un spectacle moderne, poétique et détonnant, qui excite l’imaginaire et reste une usine à punchline (« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », « Ô rage ! ô désespoir, ô vieillesse ennemie ! Que n’ai donc vécu que pour cette infamie » et bien d’autres …)

📕 Lu “Un avenir radieux”,  le tome 3 de la tétralogie de Pierre Lemaître, Les années glorieuses. De plus en plus mainstream comme si en traversant les époques, l’auteur se livrait à la massification et la paupérisation de son art comme on l’observe en général pour la culture.
Contraste toujours avec le dernier livre de Pascal Quignard, “Trésor caché”, qui s’adresse probablement à un nombre de plus en plus restreint de lecteurs. Ceux qui aiment la singularité, la poésie même en prose, les personnages raffinés et pudiques et … les chats. Et puis Ischia, la baie de Naples, Verneuil sur Avre, L’aigle, Evreux … ça me parle !

Et enfin, écouté «99 miles from L.A.” d’Albert Hammond (1975). Acheté aux puces de Camden en souvenir d’un morceau, “It never rains in Southern California”, qui passait lors de l’Affordable Fair de Londres et m’avait séduit. Hormis la chanson titre (reprise magnifique d’Art Garfunkel sur l’album Breakaway la même année), le reste est décevant. Mais demeure l’excitation d’avoir farfouillé dans les bacs et d’avoir espéré déniché une pépite.

A lundi prochain …

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