Tout juste entre la dernière et la prochaine Journée de la femme (le 8 mars), je m’interroge sur nos différences et ce que nous pouvons apprendre du sexe prétendument faible, aussi bien en amour, en amitié que dans le contexte professionnel, qui nous intéresse ici.
Les femmes communiquent mieux que les hommes
Selon la chercheuse britannique Lucy Livingston qui s’est penchée sur ce qu’elle appelle le « mind-reading », c’est parce que les femmes ont une meilleure compréhension de la communication non-verbale. Cela les amène mieux décrypter la pensée de l’autre.
Les hommes voient le monde comme une hiérarchie, les femmes le voient comme une communauté
Les hommes cherchent à se positionner dans la hiérarchie alors que les femmes cherchent davantage à comprendre et à être comprises. Comment cela s’exprime-t-il ?
– En réunion, les femmes ne prendront la parole que si elles ont quelque chose à dire d’important, les hommes s’exprimeront quoi qu’il arrive.
– Les femmes chercheront l’adhésion de leur hiérarchie avant de passer à l’action. Les hommes agiront, considérant qu’il est plus simple d’obtenir un pardon qu’une permission.
– Les femmes auront tendance à se dévaloriser ou à partager le mérite avec leur équipe alors que les hommes auront Davantage confiance en eux.
Au-delà de ces clichés un peu simplistes, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de procéder, mais il est toujours utile de comprendre le fonctionnement de son interlocuteur pour s’adapter.
Sur quelles ressources s’appuient les femmes ?
1/ Connaître ses forces, mais aussi ses faiblesses pour trouver le comportement approprié.
2/ Assumer son ambition et la faire connaître, sans attendre qu’on vienne vous chercher.
3/ Construire autour de soi un écosystème positif. Ne pas chercher à progresser seule mais rechercher les appuis et former des alliances.
4/ Travailler son image avec subtilité, en tenant compte de son identité et de la culture de son environnement.
5/ Savoir que certains comportements sexistes perdurent malgré tout.
6/ Savoir dire « non » avec fermeté.
7/ Faire sa propre publicité en mettant ses succès en valeur.
8 / Parfaitement maîtriser les codes de la communication empathique afin de créer du lien, de la confiance et du respect.
9 / Ajuster en permanence le curseur entre prudence et audace.
Le témoignage de Patricia Chapelotte
Directrice générale de l’agence Hopscotch Décideurs et fondatrice du prix de la Femme d’influence elle raconte :
– « Les hommes veulent être vus et entendus et ils sont sûrs que ce qu’ils ont à dire intéressera les médias.
– Quand une femme vient me voir, elle commence par me parler de ses ambitions professionnelles, de son équipe et des sujets pour lesquels elle se sent légitime. Pour elle, la visibilité n’est pas une fin en soi mais un moyen au service d’un objectif supérieur, le bien commun ».