La parabole « dîne que dîne »

Hier soir nous étions 6 amis à nous retrouver, dans le respect des gestes barrière et des dernières recommandations. Nous avons tous notre carte de membre actif de ce club qui nous réunit régulièrement pour échanger, partager, chercher, nous distraire aussi parfois.

Le règlement intérieur du club
Tout le monde en parle et fantasme. Nul ne se souvient de l’avoir jamais eu entre les mains, ni même vu de ses propres yeux.
Formule magique écrite sur un vieux grimoire caché dans le double fond d’un tiroir dont la clé a été jetée au fond d’un puit ou puissant algorithme en constante évolution propulsé par un programme d’intelligence artificielle conçu par les techniciens de la NASA ? On en connait ni la genèse ni le fonctionnement.

Une belle assemblée
Fred est notre tête chercheuse, toujours à l’affût des grandes tendances dont elle nourrit ses cahiers. Quel que soit le domaine, elle anticipe les modes futures, analyse les signaux et se passionne pour les évolutions futures.
Nicolas s’exprime beaucoup. C’est intéressant car il a toujours des histoires passionnantes à raconter et comme il le sait, il parle beaucoup de lui et de ce qui lui arrive. On a beau lui dire que ce n’est pas la peine de nous asséner ses plaidoyers pro domo (il est commercial). Il est toujours prêt à dégainer un commentaire.
Avec Philippe, ce sont les rois des private jokes : leurs 6 années de la maternelle au CM2 sont un sujet inépuisable de blagues qu’eux seuls comprennent et font s’esclaffer comme des emojis survitaminés. Sinon Philippe est un brillant spécialiste capable de discourir sur la théorie de l’information pendant … longtemps et de la façon la plus désordonnée qui soit.
Camille est la « petite dernière » du groupe. Elle aussi a toujours un truc à raconter mais c’est plus léger, un avis à partager mais ça ne l’empêche pas de considérer ceux des autres.
Jacques est l’intellectuel du groupe. Il lit la presse anglo-saxonne tous les matins et dispose de sources d’informations multiples et diversifiées dont il nous fait une rapide revue de presse.
Et puis moi Charles-Edouard j’essaye de garder ce côté un peu décalé et complice avec chacun. Je suis fan des « running gags ».

Que retenir ?
A la fin de la soirée, qu’avons-nous partagé et retenu les uns des autres ? Quelles relations avons-nous créées ? Qui avons-nous envie de croire ? De revoir ?
​Vous l’aurez compris ce « dîne qui dîne » n’est autre que LinkedIn. Ceux qu’on a envie de suivre seront les mêmes que ceux qu’on aura envie d’écouter lors de cette soirée.
Et nous, qui intéressons-nous ?

Merci à Florence de Rochefort, notre égérie du digital chez Com5 qui m’a inspiré cette parabole.

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