La ruée vers l’I.A. … et les fabricants de pelles

L’intelligence artificielle rend fou les marchés boursiers et tous ceux qui ont un métier qu’elle pourra exercer à leur place. Si les valeurs boursières des géants de la tech explosent, la carrière de beaucoup d’entre nous risque également d’exploser, et de manière beaucoup moins festive.

A qui profite l’I.A. ?
Les géants du secteur profitent à fond du marché de l’I.A., qu’ils utilisent comme supports de leurs ventes et dans leurs centres cloud.
Et le marché, estimé à 280 milliards en 2024, devrait passer à 1 650 milliards d’euros en 2030.

Surtout aux marchands de pelles et de pioches
A l’époque de la ruée vers l’or, ils furent les grands vainqueurs. Aujourd’hui encore, ce sont ceux qui fournissent l’équipement nécessaire.
Nvidia, par exemple, détient le quasi-monopole des puces puissantes et ultra-rapides nécessaires aux immenses parcs des serveurs qui font tourner les modèles d’apprentissage de l’I.A.

Et chez les humains ?
Toute révolution génère des perdants et des gagnants. Si selon Elon Musk, « plus aucun travail humain ne sera nécessaire », un rapport du FMI prédit que l’I.A. aura des conséquences pour 60% des emplois dans les économies avancées.

Les plus menacés
Une étude de l’Université de Pennsylvanie cite parmi les plus menacés les secteurs des nouvelles technologies, des médias, de la formation, du marketing, du juridique, de la finance ou des services clients.
Même les métiers manuels comme les maçons seront menacés s’ils ne sont pas capables de se servir d’une imprimante 3D assistée par l’I.A. ; comme ils le font déjà en Chine.

Il n’y a plus de temps à perdre 
Comment utiliser l’I.A. avant qu’elle ne nous rende obsolètes ?
En faisant en sorte qu’elle ne remplace pas notre métier mais que nous changions ensemble la nature de notre activité, en améliorant le processus et les résultats.

Savoir dialoguer plus que savoir-faire
Maîtriser des compétences ne sera plus suffisant puisque l’I.A. le fait mieux et beaucoup plus vite que nous.
La solution, et notre survie, réside dans la capacité à savoir interagir avec l’outil. Plutôt que d’utiliser un logiciel, il s’agit dorénavant de commander à l’I.A. un travail en lui donnant les informations nécessaires. Et là est notre vraie valeur ajoutée.

Une immense opportunité pour tous ?
L’I.A. offre des outils puissants pour améliorer, à court terme, l’efficacité et la productivité ; à moyen terme, elle facilite des opportunités de carrière et notre évolution professionnelle et, à long terme elle peut faire de nous un acteur clé dans une économie qui sera de plus en plus dominée par l’I.A..

Réconcilier les sciences économiques et sociales et le FMI ?
Selon Kristalinia Georgieva, sa Directrice  générale, il faut en tirer le meilleur avantage pour nous tous et relancer la productivité.

De quoi nourrir le débat avec mon fils, qui a attiré mon attention sur ce sujet crucial.

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