Vous avez oublié … Ca m’arrive aussi !

Vous êtes peut-être surpris de recevoir le dernier article de mon blog tardivement ? Je vous avoue que j’ai oublié. Pour la première fois depuis février 2016, j’ai raté notre rendez-vous hebdomadaire du jeudi. Surcharge de travail ? Pourquoi ? Comment ?

L’explication du multitasking
C’est une terminologie issue du monde de l’informatique qui signifie faire plusieurs choses à la fois. Au bureau, c’est être multitâche. Mais vouloir optimiser notre temps de travail nous fait courir le risque de mal faire notre job et d’altérer notre bien-être, voire notre santé.
A priori, le fait d’être capable de gérer à la fois plusieurs missions est plutôt positif. Pas sûr …

Les risques du multitasking
On cherche tous à être dynamique et proactif, n’hésitant pas à faire deux choses en même temps, comme se documenter pendant un échange téléphonique ou répondre à ses mails en réunion. Sauf que notre cerveau ne suit pas.
Le multitasking menace la qualité de notre travail. Au lieu de gagner du temps, on perd des informations par manque de concentration : être multitâche au travail peut même devenir assez chronophage quand on le répète fréquemment.

La distraction
C’est une forme de libération des contraintes, un divertissement du quotidien qui donne accès à une certaine forme de fantaisie offerte par l’absence de finalité essentielle. Nous conservons tous une disponibilité pour l’inhabituel, défini comme une rupture avec notre occupation principale dont nous cherchons à nous libérer, quitte à commettre une maladresse.

La distraction comme trait de caractère
Nous sommes tous distraits, à des niveaux variables, certains l’incarnant si bien que cela fait partie de leur personnalité. Elle peut s’accompagner d’une forte émotion qui se traduit par un trouble général et une rupture importante avec notre état ordinaire.
Fréquente, la distraction peut indisposer au risque de nous faire perdre une partie des facultés que nous mobilisons habituellement.

Attention au manque d’attention
Fortement distrait, nous ne sommes pas seulement réceptifs aux occasions d’être distrait mais à notre monde intérieur, aux rêveries que notre introversion entretient en toute circonstance.
La distraction est ainsi une irruption inopportune d’un imaginaire turbulent toujours en concurrence avec les exigences de l’attention. Ces dispositions peuvent, par ailleurs, être mobilisées avantageusement au profit d’activités artistiques ou simplement créatives.

Comment lutter ?
Pour être sûr de ne rien oublier de ce que nous avons à faire, qui nous passe par la tête puis s’envole avant de finir dans le puits sans fond de l’oubli, je ne vois qu’une seule méthode : le faire tout de suite avant de l’oublier.
Evitons de nous tendre le piège qui consiste à se dire que nous y reviendrons plus tard. Car en réalité, plus tard veut bien souvent dire BEAUCOUP plus tard, voir JAMAIS. Faisons le pendant que nous y pensons, c’est le meilleur moyen de combattre l’oubli. Et si nous ne pouvons pas le faire tout de suite, faisons une liste. Maintenant, pendant que nous y pensons.

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