L’erreur ou la perfection ?

L’erreur est humaine, terriblement humaine et persévérer est diabolique …. La perfection est une promesse de l’IA avec ses algorithmes surentraînés adaptés à des paramètres prédéfinis. A priori, il n’y a pas photo …

Les limites de la perfection
L’IA est un super facilitateur qui optimise toutes les recherches. Mais elle est incapable de dépasser les limites d’un cadre fixé, de se questionner, débattre, bousculer les certitudes.
L’IA peut détecter une faute et la corriger, mais sera incapable de transformer une erreur en opportunité, une fausse piste en idée nouvelle.

L’erreur devient un luxe
Plus l’IA sera omniprésente et plus l’erreur sera un privilège rare et penser en dehors du cadre une compétence précieuse.
L’erreur deviendrait la signature de l’humain, la marque de la créativité dans un univers aseptisé, la condition de l’innovation dans un océan de conformité. Elle est à l’origine de certaines de nos plus belles découvertes, comme le premier vaccin mis au point par Pasteur, contre le choléra.

Le dernier rempart d’humanité
La potentialité de l’erreur est une part essentielle qu’il faut préserver : prendre des chemins de traverse, goûter l’imprévu, ne pas avoir peur des voies sinueuses et détournées, de préférence aux trajectoires rectilignes pour atteindre ses objectifs.
L’erreur n’est pas un défaut rédhibitoire mais une richesse à préserver.

La perfection n’est pas de ce monde
Une organisation américaine a étudié, grâce à l’IA, ce à quoi ressemblerait l’humain parfait. « Les femmes sont toutes petites et les hommes ressembleraient à des versions photoshopées de bodybuilders ».
Alors que la race humaine offre une telle multitude de femmes et d’hommes …

A la recherche de l’authenticité
Plutôt que de construire une société soi disant parfaite dans laquelle tout le monde se ressemble, un alignement de façades creuses et interchangeables, échappons à la tyrannie du superficiel qui cherche à plaire instantanément.

Qualité et originalité plutôt qu’optimisation et perfection
Ne laissons pas notre désir de plaire nous perdre pas dans une perfection de surface !
Eliminons l’image et les artifices au profit de la complexité et la nuance, la diversité et la différence.
Gardons notre esprit critique sans nous soucier des propositions formatées. L’IA doit être un outil qui augmente nos capacités, pas une solution miracle pour nous remplacer.

Le progrès doit nous enrichir, pas nous appauvrir
Chacun à notre niveau, de même que pour l’écologie, avons la possibilité d’être exigeants en construisant une société qui développe notre humanité.
L’avenir n’appartient pas aux fabricants d’illusion mais à ceux qui cultivent nos richesses : la profondeur, la diversité et l’authenticité.

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